Salon Un Sommet de l’élevage sur fond d’innovation

« L’agriculture est en évolution permanente et les éleveurs sont motivés pour avancer positivement dans leur métier malgré les difficultés rencontrées, souligne Jacques Chazalet, président du Sommet de l’élevage. Le Sommet de l’élevage se veut depuis 27 ans une vitrine dynamique de leur savoir-faire et de leur avenir. Un accent particulier sera apporté cette année aux transformations à la ferme dont les produits répondent aux attentes sociétales actuelles ainsi qu’aux énergies renouvelables : photovoltaïque, méthanisation… Le thème du bien-être animal compte parmi les thèmes abordés dans la cinquantaine de conférences programmée autour de l’actualité agricole, de l’élevage et de la génétique. » Un village des start-ups novatrices siégera dans le hall principal.

Une ferme de 2 000 animaux

Avec 750 bovins allaitants, 550 bovins laitiers, 400 ovins et 300 chevaux, une présentation haute en couleurs de la génétique française devrait satisfaire les visiteurs. La salers, quatrième race allaitante française, sera sur le devant de la scène avec son concours national annuel réunissant 400 animaux, ainsi que le congrès international de la race accueillant près de 200 éleveurs étrangers.

La simmental, race mixte comptant parmi les premières races mondiales en effectif (40 millions de têtes), fera quant à elle l’objet d’un concours européen, un « Euro-Simmental » réunissant des éleveurs de la France, de la Suisse, de l’Autriche et de de l’Allemagne.

Pour les ovins, sont programmés quatre concours spéciaux et un challenge rustique pour les races rustiques.

1 535 exposants (1 468 en 2017) en provenance de 32 pays sont attendus. 82 délégations étrangères avaient foulé les allées du Sommet de 2017. Cette année, la Turquie est l’invité d’honneur. « Les systèmes d’exploitation turcs sont complémentaires de ceux du Massif central. Un fort potentiel d’exportations d’animaux maigres vivants existe avec ce pays et d’autres pays du pourtour méditerranéen », souligne Fabrice Berthon, commissaire général du Sommet.

Le ministre de l’Agriculture attendu, le président de la République invité

Les éleveurs souhaiteraient s’entretenir avec leur ministre, et peut-être le chef de l’État de problèmes récurrents. Le prix de vente de leurs produits en est un. « Les États-généraux de l’agriculture ont suscité beaucoup d’espoir en 2017 mais nous en attendons encore les retombées », souligne Jacques Chazalet.

Monique Roque Marmeys